Januario
Wonde Beducande Findan, un ressortissant bissau-guineen arrete en possession de
la drogue par les officiers de l’Agence De Lutte Contre La Drogue se suicide
pendant sa detention dans les locaux de l’Unite d’Elite d’Investigation de
ladite agence a Bijilo, selon les informations qui nous sont parvenues.
Selon
nos informations, Findan s’est suicide tres tot le mercredi matin, pendu dans
sa cellule lors de sa detention dans les locaux de l’Unite d’Elite
d’Investigation de l’Agence Anti-Drogue a Bijilo.
Le
Bissau-Guineen a été arrete le 26 Janvier 2020 a la poste-frontiere de Giboro
dans la region Cote Ouest en possession de 12 boulettes pesant 116 kg et 800
mg.
Ousman
Saidy Bah, le Porte-Parole de l’Agence De Lutte Contre La Drogue, a confirme
les faits au journal The Point. Il a dit : « Tard dans la soiree du Mardi 21
Avril 2020, les officiers de garde ont durant un contrôle de routine decouvert
le citoyen bissau-guineen pendu dans sa cellule, son pantalon ayant servi de
corde. »
La
Police a immediatement été informe et une equipe d’investigateurs de scenes de
crime a été depechee sur les lieux en vue de remplir les procedures d’usage.
«Ensuite,
le corps a été evacue au Centre de Sante de Sukuto et finalement au EFSTH.
L’incident
fait l’objet d’une enquete menee par la Police gambienne.»
«Suite
a l’arrestation du suspect, l’affaire a été transferee a l’Unite d’Elite
d’Investigation. Cependant le 30 Janvier 2020, des echantillons de drogue ont
été envoyes pour pesage et l’analyse. L’analyse chromatographique des
echantillons a confirme la presence de cocaine. » a ajoute Saidybah.
Selon
lui, un rapport circonstantiel de l’analyse effectuee a été delivre le 13
Fevrier 2020. « Suite aux
investigations, le suspect a été inculpe de possession de substance illegale
avec intention de vendre »
«
Il est apparu devant le Tribunal de Brikama le 17 Fevrier 2020. Cependant, le
proces n’a pu se tenir faute de la presence d’un interprete en langue Creole.
Cependant, il est apparu devant le meme tribunal le 26 Fevrier et 2 Mars 2020.
»
Le
proces, a-t-il poursuivi, n’a pu se tenir aux deux dates precitees faute de la
presence d’un interprete en langue Creole. Le proces s’est tenu par la suite
lors de sa quatrieme apparition le 24 Mars 2020
et il a été place en detention preventive a la Prison Centrale de Mile
II. « Cependant, les responsables
penitentiaires ont refuse son admission parce que les officiers qui
l’escortaient sont arrives apres 18 Heures GMT. »
«
Selon la procedure et les normes operationelles, toute entree est interdite
apres 18 Heures GMT. Le jour suivant, le 25 Mars 2020, il a été de nouveau
escorte a la Prison Centrale et son admission a été autorisee. »
L’officier
Charge Des Relations Publiques de l’Agence De Lutte Contre La Drogue a ajoute :
« Le 26 Mars 2020, due a la pandemie du covid-19, des instructions ont été
donnees pour qu’il soit transfere de nouveau dans les locaux de l’Agence
Anti-Drogue; d’où sa detention dans les locaux de l’Unite d’Elite
d’Investigation a Bijilo. Une correspondance officielle a été transmise au
Ministere Des Affaires Etrangeres pour notification officielle a l’ambassade de
Guinee-Bissau en Gambie le 26 Mars 2020. »
Le
Porte-Parole de l’Agence Anti-Drogue a cependant refute les accusations selon
lesquelles le ressortissant bissau-guineen avait été torture lors de sa
deuxieme detention dans les locaux de l’Unite d’Elite D’Investigation.
«
Comment alors torturer un suspect qui avait déjà fait l’objet d’une enquete,
inculpe et dont le proces était en cours ?Je peux vous assurer que ces rumeurs
sont totalement infondees. A l’Agence De Lutte Contre La Drogue, la torture
n’est ni autorisee pour obtenir des informations, ni pour toute autre raison.
»