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Les conseillers juridiques du Président Barrow déposent une motion de rejet de la pétition du Parti Démocratique   Uni (UDP)

Dec 21, 2021, 3:08 PM

Le collectif d’avocats du Président élu Adama Barrow a déposé une motion devant la Cour Suprême du pays. Cette motion demande le rejet de la pétition électorale introduite par le Parti Démocratique Uni (UDP).

Le Parti Démocratique Uni (UDP) demande à la cour l’annulation des résultats de la récente élection présidentielle du 4 Décembre, et ce, en raison de la présence d’irrégularités.

Cependant, les cinq magistrats de la Cour Suprême ont décidé de l’ajournement de l’audience jusqu’au Mardi 21 Décembre 2021 pour les délibérations sur la motion de rejet déposée par le collectif d’avocats du Président Adama Barrow.

Les juges de la Cour Suprême délibérant sur la pétition électorale sont le Président de la Cour Suprême Hassan B. Jallow et les Magistrats Cherno Sulayman Jallow, Maimuna M. Sey, Awa Bah et Edrissa Fafa Mbai.

Le Parti Démocratique Uni (UDP) est représenté par les conseillers juridiques Maître Borry S. Touray, Maître Abdul Aziz Bensouda et Maître Lamin L. Darboe.

La Commission Electorale Indépendante est représentée par les conseillers juridiques Maître Kebba Sanyang et Maître Malick Jallow tandis que le collectif d’avocats du Président Barrow est représenté par Maître Sheriff Tambadou, Maître Christophe Mene, Maître I. Richards et Maître Paulin Bakurim.  

Le Vendredi, le conseiller juridique représentant la Commission Electorale Indépendante, Maître Kebba Sanyang, a déclaré à la cour: « Nous allons présenter des objections préliminaires concernant cette pétition. Nous voulons en effet savoir pourquoi le pétitionnaire (Parti Démocratique Uni) a décidé de nous impliquer dans cette procédure judiciaire » a-t-il déclaré, avant de poursuivre pour dire qu’ils ont reçu la notification de la motion demandant le rejet de cette pétition. Il a donc accepté de recevoir la notification de la motion au tribunal.

Maître Sheriff Tambadou, le conseiller juridique du Président Adama Barrow a informé la cour qu’ils ont reçu la pétition modifiée ainsi qu’un Ordre de la Cour pour l’obtention d’un ex-parte. « Nous désirons par conséquent analyser l’ex-parte de la requête du Parti Démocratique Uni afin de nous permettre de décider de la démarche à suivre » a-t-il déclaré, tout en poursuivant: « La Règle 22 de la pétition électorale exige que la requête du pétitionnaire soit faite sur préavis, notamment sur amendement. Nous devons par conséquent prendre les mesures nécessaires. »

Maître Tambadou a également proposé à la cour de délibérer simultanément sur la pétition et la motion de rejet, et ce, en vue de leur permettre de prendre une décision le jour même.

Maître Borry Touray, le conseiller juridique du Parti Démocratique Uni, a opposé un refus et a déclaré que la poursuite de l’audience est dans les mains de la justice. Il a déclaré qu’ils sont prêts pour cette audience quelque soit la date décidée par la cour.

Le Président de la Cour Suprême, Hassan B. Jallow, a déclaré que la cour accordait jusqu’au 22 Décembre aux premier et deuxième répondants en vue de leur permettre de présenter leur réponse à la pétition du Parti Démocratique Uni (UDP). « Nous devons également délibérer sur la motion de rejet de cette pétition. Cette motion exige le rejet de cette pétition, et ce, conformément à la Constitution. J’exhorte par conséquent le Parti Démocratique Uni (UDP) et la Commission Electorale Indépendante (IEC) à présenter leur réponse à cette pétition dans les deux prochains jours.»

Le Président de la Cour Suprême, Hassan B. Jallow, a également invité les deux parties à prendre part à une conférence de mise en état dans son bureau le Lundi 20 Décembre 2021 en vue de tenir des discussions sur l’agenda et le calendrier de cette audience.

Sur le sujet évoqué par Maître Tambadou concernant des délibérations simultanées sur la pétition et la motion de rejet de cette pétition, le Président de la Cour Suprême a déclaré: « Cette motion de rejet évoque un sujet qui répond de la compétence de la Cour Suprême. Cette question de juridiction nécessite une résolution, et ce, avant délibération sur la motion de rejet. 

Le Président de la Cour Suprême a exhorté toutes les parties concernées à garantir une résolution rapide de cette procédure judiciaire compte tenu de son intérêt public.