Les coéditeurs Pap Saine et Baba Hydara ont, à cette occasion, appelé à l’abolition des lois draconiennes sur les médias et ont exhorté le gouvernement à soutenir les médias, et ce, en leur accordant des subventions et des terrains pour leurs bureaux.
Mr Saine a salué le gouvernement Barrow pour avoir créé une atmosphère favorable sans entrave, contrairement au régime de Jammeh durant lequel les journalistes ont été exilés, tués ou torturés et les maisons de presse incendiées.
Selon Mr Saine, le journal a été créé le 16 décembre 1991 par feu Deyda Hydara, assassiné le 16 décembre 2004, Baboucarr Gaye, qui a démissionné en avril 1992, et son humble personne.
Il a remercié le personnel actuel et passé pour leur précieuse contribution à la promotion de la liberté de la presse dans ce pays.
« Le journal est couramment publié en langues française et anglaise et prône la bonne gouvernance, la démocratie, la justice et représente la voix des sans-voix. »
« Nous avons remporté plusieurs prix dans notre pays et à l’étranger, notamment en Allemagne, en Australie, en Afrique du Sud, en Zambie, aux Émirats arabes unis et aux États-Unis. »
Mr Saine a rendu hommage à son ancien collègue, feu Deyda Hydara, qui, selon lui, a énormément contribué au progrès de la liberté de la presse en Gambie.
« Nous nous souvenons également des anciens membres du personnel qui ont été gravement blessés par les coups de feu qui ont causé la mort de Deyda. Il s’agit de Nian Sarang Jobe et Ida Jagne ».
Mr Saine a félicité le personnel du quotidien The Point pour avoir porté haut les couleurs de la liberté de la presse, tout en remerciant la famille de Mr Hydara pour la confiance qu’elle lui a témoignée.
Mr Baba Hydara a félicité le gouvernement pour sa tolérance à l’égard des médias et a encouragé les journalistes à faire preuve d’authenticité dans leurs reportages.
« Les journaux jouent un rôle important dans l’introduction de la démocratie dans le pays. Le gouvernement devrait soutenir les médias. Le prix du matériel monte en flèche tous les jours et la gestion d’un journal est très coûteuse, surtout lorsqu’il s’agit d’une publication quotidienne. Par conséquent, la subvention du gouvernement couvrira certaines dépenses pour les journaux », a-t-il suggéré.
« Malgré l’impact des médias sociaux, les chaînes de télévision et les stations de radio s’appuient toujours sur les journaux en vue d’informer le public. Cela montre la crédibilité et le pouvoir des journaux ».
Il s’est réjoui de la croissance du journal au fil des ans et du fait qu’il donne une tribune et une voix aux Gambiens concernés.