Le projet vise la création d’un environnement propre, exempt de criminalité, accueillant pour les enfants et les femmes, qui non seulement stimulera l’économie de la ville, mais fournira également un modèle national de développement conjoint.
Le projet comprend différents aspects clés, notamment la sécurité environnementale, la sécurité contre la violence basée sur le genre, la réduction de la criminalité, la construction d’espaces sûrs et accueillants pour les enfants, la création d’emplois et le renforcement de l’aptitude à l’emploi.
Les principales parties prenantes du projet sont le Ministère des Travaux Publics, de la Construction et des Infrastructures, le Ministère de l’Environnement, du Changement Climatique et des Ressources Naturelles, le Ministère du Tourisme, l’UNFPA et les Forces de Police de la Gambie, qui veillent à ce que leurs objectifs soient atteints.
Le projet Banjul Ville Sûre sera développé et mis en œuvre en trois phases : la solution provisoire (qui se concentrera sur la création de systèmes manuels pour assurer la sécurité dans tous les aspects identifiés), la solution automatisée (qui se concentre sur la transformation de toutes les solutions manuelles en solutions soutenues par la technologie moderne, et le développement cyclique (qui comprend un solide mécanisme de suivi et d’évaluation pour évaluer continuellement les progrès, identifier les lacunes et améliorer les solutions automatisées).
Rohey Malick Lowe a déclaré que le projet Banjul Ville Sûre serait une solution de développement globale et progressive qui mettrait en avant les préoccupations croissantes de plus de 40.000 personnes ainsi que des centaines de milliers de personnes qui visitent la ville chaque année.
« Pour mon deuxième mandat en tant que maire de Banjul, je poursuis la tendance de mon premier mandat en développant des programmes et des initiatives visant le rehaussement du niveau de vie des habitants de notre capitale et des nombreuses autres personnes qui interagissent dans nos couloirs d’affaires, de service public et de vie sociale, » a déclaré Mme Lowe.
Elle a ajouté que cela n’est nullement un secret que la capitale, comme beaucoup d’autres villes dans le monde, est aux prises avec les réalités du 21e siècle : le chômage des jeunes, la dégradation de l’environnement, l’instabilité économique croissante, l’augmentation de la petite et de la grande criminalité, l’augmentation des cas de violence fondée sur le genre, entre autres. Elle a affirmé qu’il est de leur responsabilité collective, en tant que dirigeants des secteurs public et privé, de veiller à la création d’espaces sûrs pour leur population en ces temps difficiles.
La représentante de l’UNFPA dans le pays, Mme Ndey Rose Sarr, s’est réjouie du lancement du projet Banjul Ville Sûre, déclarant qu’elle aimerait voir les jeunes filles aller à l’école sans que leurs droits ne soient violés, tandis que les jeunes chômeurs ont un emploi et réalisent leurs rêves.
Elle a incité les autres partenaires au développement à venir jouer leur rôle, tout en remerciant Rohey Malick Lowe pour cette initiative.
Le Ministre du Tourisme, Mr Hamat N.K. Bah, a déclaré qu’un environnement propre est l’affaire de tous, tout en exhortant les habitants de Banjul à faire en sorte que le projet de sécurisation de la ville soit couronné de succès.
« Cela stimulera notre secteur touristique et sera une attraction pour un grand nombre de touristes venant dans notre pays. Si la ville est verte et propre, elle attirera plus de touristes et de visiteurs, », a déclaré Mr Hamat.