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La Vice-Présidente Touray réaffirme la volonté du Président Barrow à entreprendre les réformes du secteur de la sécurité

Sep 15, 2021, 4:55 PM

La Vice-Présidente, Dr Isatou Touray, a réaffirmé la volonté du Président Adama Barrow à entreprendre les Réformes du Secteur de la Sécurité, affirmant que le pays dispose pour la première fois d’une Stratégie Nationale de Sécurité et d’une Stratégie de Reformes du Secteur de la Sécurité.

« Ces initiatives sont destinées à démontrer la détermination du gouvernement du Président Barrow à entreprendre les Réformes du Secteur de la Sécurité. »

La Vice-Présidente a fait cette déclaration lors du lancement d’un Projet sur l’Immigration. Ce projet vise à renforcer l’efficacité et la transparence dans le Département de l’Immigration de la Gambie. La cérémonie de lancement a été organisée au Centre de Conférence International Sir Dawda Kairaba Jawara. Le projet a été financé par le gouvernement de la Suisse et mis en œuvre par le Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité.

« La Vice-Présidente a déclaré: Suite à l’élection présidentielle de Décembre 2016 et à l’accession à la présidence d’Adama Barrow, il était évident qu’une nouvelle politique nationale de sécurité, guidée par les principes du respect des droits civiques des populations, était nécessaire en vue de combler les énormes insuffisances du système de sécurité de la Gambie. »

“ La mise en place d’une nouvelle Politique de Sécurité Nationale transparente, cohérente, inclusive et supervisée par les autorites civiles était nécessaire à l’émergence de la ‘Nouvelle Gambie’. Cette nouvelle Politique de Sécurité Nationale, basée sur le respect et la protection des droits civiques des populations, est devenue une réalité sous le gouvernement d’Adama Barrow. »

Pour la première fois dans l’histoire de la Gambie depuis l’Independence en 1965, a-t-elle déclaré, le pays dispose d’une Politique de Sécurité Nationale définissant clairement les rôles, responsabilités et objectifs des services,  organes et agents de sécurité en vue de la restructuration du secteur de la sécurité, et ce, afin qu’elle puisse confronter les menaces, dangers et défis sécuritaires du 21 ème siècle.

« La nouvelle Politique de Sécurité Nationale de la Gambie sera constamment l’objet d’évaluation et d’analyse en vue de permettre son adaptation aux réalités nationales, régionales et globales. Ces mécanismes de pouvoirs et de contre-pouvoirs, tout en renforçant les capacités et compétences des services de sécurité, permettront la mise en place d’une politique cohérente de sécurité nationale guidée par les principes de la protection des droits des personnes et de la sauvegarde de l’intégrité physique de l’Etat. »

« Des progrès importants ont été enregistrés dans le processus de Réformes du Secteur de la Sécurité. Nous avons procédé à une révision de la Loi sur les Services de Renseignement de l’Etat ainsi que la Loi sur les Forces Armées de la Gambie. Très bientôt, nous procèderons également à une révision de la Loi sur le Département de l’Immigration de la Gambie. Tous ces progrès ont été rendus possible grâce au soutien et à la coopération du Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité. »

Momodou Badjie, Colonel à la retraite, a déclaré que le Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité a apporté son soutien au pays depuis le début en 2017 du processus de réformes du secteur de la sécurité.

Le Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité, a ajouté Badjie, a mis en œuvre avec succès un projet visant à soutenir le gouvernement dans ses efforts qui visent le lancement d’un processus de réformes, et ce, dans le but de renforcer et de consolider la supervision par les autorites civiles du processus de restructuration du secteur de la sécurité.

Seedy Touray, le directeur général du Département de l’Immigration de la Gambie, a déclaré: « Cet important programme est un succès majeur pour Le Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité et le Département de l’Immigration de la Gambie. Nous sommes réunis ici en ce jour en vue de constater le soutien du Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité au Département de l’Immigration de la Gambie dans des domaines importants tels que les lois & règlements de politique générale, le contrôle et la supervision internes et l’amélioration du service administratif » a-t-il déclaré, réaffirmant le dévouement et l’attachement de son département à ce programme.

Il a insisté pour dire que le Département de l’Immigration de la Gambie est en phase avec le Processus de Réformes du Secteur de la Sécurité et avec le Programme de Développement National du pays. «  Nous avons développé et coordonné notre programme de réformes de dix points  avec notre plan stratégique de cinq ans pour la période allant de 2019-2024. Ce projet englobe également des domaines importants identifiés par le Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité. »

Pour sa part, Vincenzo Mascialli, le directeur des Affaires Internationales, du Secrétariat d’Etat et de la Migration de la Suisse a déclaré: « Trois principes sont essentiels à la conduite de nos opérations: La confiance, la crédibilité et l’esprit de partenariat.

Que voulons-nous dire par partenariat ?

Le partenariat ne signifie pas que nous sommes là pour un règlement rapide et expéditif des problèmes pour ensuite quitter le pays. Le partenariat signifie pour nous une coopération à long-terme. »

« C’est dans cette optique que la Suisse pourrait apporter sa contribution à l’essor de la démocratie naissante de la Gambie, et ce, en apportant son soutien à la constitution et au développement de vos institutions démocratiques. Pour cette raison, la Suisse est présente aujourd’hui au lancement de ce programme mis en œuvre par le Centre de Genève pour la Gestion du Secteur de la Sécurité » a-t-il déclaré avant d’ajouter que les jeunes sont importants dans le développement d’un pays.

« Nous sommes prêts à lancer un autre projet important qui vise à donner l’opportunité à des jeunes Gambiens exerçant dans le secteur du tourisme d’entreprendre une formation dans une institution de haut niveau à Nairobi. En outre, nous sommes également prêts à entamer un autre projet en vue de faciliter la réintégration économique et sociale de jeunes immigrés rentrés au pays. »