Lors de son apparition devant la Commission Parlementaire Spéciale de l’Assemblée Nationale, Mr Buah Saidy, le gouverneur de la Banque Centrale de Gambie, a informé les parlementaires sur le mécanisme de fonctionnement de deux mystérieux comptes bancaires appartenant au gouvernement ouverts durant les travaux de la Commission Janneh et logés jusqu’à présent à la Banque Centrale de la Gambie.
Les échanges entre le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale et le témoin ont lentement progressé, chaque question permettant de découvrir comment les fonds récupérés avaient été saisis, transportés, gérés et supervisés par la banque.
Le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale a alors demandé au témoin de révéler les circonstances de la création de ces comptes bancaires.
Le gouverneur a révélé qu’il n’existe qu’une entité au sein du gouvernement autorisée à ouvrir un compte bancaire à la Banque Centrale de la Gambie – le Bureau du Trésorier Général. « Il est d’usage pour le Bureau du Trésorier General d’adresser une correspondance au gouverneur de la banque centrale et de demander l’ouverture d’un compte bancaire. Une fois que la demande est faite, la Banque Centrale de la Gambie procède à la vérification des documents présentés par le demandeur, annonce officiellement l’ouverture du compte bancaire, et demande ensuite que des documents soient signés. Un compte bancaire ne devient opérationnel que lorsque tous les signataires sont présentés, et généralement pas moins de deux signataires peuvent ouvrir un compte bancaire. Mais, a-t-il ajouté, le Bureau du Trésorier Général est habilité à autoriser jusqu’à six signataires.
Mr Buah Saidy a été interrogé sur les mécanismes de contrôle et de rapprochement des comptes bancaires. Le gouverneur a relevé l’existence d’une politique de confidentialité à toute épreuve. « Nous ne dévoilons jamais les détails d’un compte bancaire à qui que ce soit. Il n’y a que les signataires au compte qui peuvent y accéder, aucun ministre, même le ministre des finances n’est autorisé à donner des instructions à la Banque Centrale de la Gambie. « Il n’y a que le Bureau du Trésorier Général qui y est autorisé, » a-t-il répété.
Le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale a harcelé le gouverneur de la Banque Centrale de la Gambie sur les irrégularités signalées par la Commission Janneh, notant que la Commission avait recommandé des mécanismes de contrôle plus strictes suite à l’identification de ces anomalies.
Mr Saidy a soutenu que bien qu’il n’était pas le gouverneur de la Banque Centrale à cette époque, il était confiant que la banque avait adhéré à la loi, et que sous sa direction les règlements sont strictement respectés à la lettre.
L’attention s’est ensuite tournée sur les comptes de recouvrement de fonds, un compte en dollars Us, et l’autre en dalasis. Le gouverneur a confirmé que ce sont actuellement les deux comptes créés spécifiquement à la Banque Centrale de la Gambie pour loger les fonds recouvrés par la Commission Janneh.
Il a révélé que le compte en dollars US a été créé le 3 Octobre 2017. Le premier dépôt de fonds dans ce compte a été effectué 17 jours plus tard avec le versement de 258.506,25 dollars. La somme totale de 2.105.547,57 dollars a ultimement été versée dans ce compte. Le compte a également été débité du même montant, laissant une balance de 0 dollars à compter du 17 Septembre 2025. Les signataires de ce compte étaient des hauts-dignitaires du gouvernement, notamment l’ambassadeur Momodou Lamin bah, Agnes Macaulay, la trésorière générale et plusieurs adjoints.
Les retraits de ce compte, a révélé Mr Saidy, sont effectués conformément aux instructions formelles de la Trésorière Générale. Dans certaines instances, la Trésorière Générale se sert d’un module de transfert électronique qui lui permet de transférer les fonds directement dans le Fond Consolidé du Revenu ou dans d’autres comptes bancaires du gouvernement. Le système informe la Banque Centrale de la Gambie sur toutes les transactions et ces transactions peuvent être invalidées par la banque si les fonds sont insuffisants. Il est indispensable de noter que ce compte ne peut être mis à découvert.
Il a ajouté que les documents du tribunal ont révélé des transferts de fonds à destination de la Commission de Révision de la Constitution, de la Commission Janneh, du MoFEA et d’autres entités gouvernementales. Les données montrant brièvement un dépôt de fonds en dalasis dans le compte en dollars US sont dues à une erreur de comptabilité.
Il a révélé que le compte en dalasi a été créé le 8 Septembre 2017. « Le premier versement de 3.025.187,13 dalasis est provenu du compte de l’ancien président à la GTBank. Cette somme a été transférée sur le compte logé à la Banque Centrale de la Gambie selon les instructions formelles de la Trésorière Générale. »
Le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale a demandé des éclaircissements sur les nombreux dépôts individuels indiqués sur le relevé de compte. Mr Saidy a précisé que chaque dépôt de fonds est précédé d’une notification formelle de la Trésorière Générale, à la suite duquel les dépositaires remplissent des fiches de dépôt et procèdent au versement des fonds. D’autres dépôts proviennent des banques commerciales, également selon les instructions formelles de la Trésorière Générale.
Tout au long du témoignage du gouverneur de la Banque Centrale de la Gambie, Mr Saidy a constamment insisté sur le fait que l’accès à ces comptes bancaires ainsi que les dépôts et retraits de fonds sont entièrement supervisés par la Trésorière Générale, la Banque Centrale de la Gambie n’agissant que conformément aux instructions formelles provenant du Bureau de la Trésorière Générale.
Le gouverneur de la Banque Centrale de la Gambie l’a affirmé en des termes très clairs : « Nul n’est autorisé à nous donner des instructions regardant la gestion de ces comptes bancaires, à l’exception de la Trésorière Générale. »
Les échanges entre le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale et le témoin ont lentement progressé, chaque question permettant de découvrir comment les fonds récupérés avaient été saisis, transportés, gérés et supervisés par la banque.
Le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale a alors demandé au témoin de révéler les circonstances de la création de ces comptes bancaires.
Le gouverneur a révélé qu’il n’existe qu’une entité au sein du gouvernement autorisée à ouvrir un compte bancaire à la Banque Centrale de la Gambie – le Bureau du Trésorier Général. « Il est d’usage pour le Bureau du Trésorier General d’adresser une correspondance au gouverneur de la banque centrale et de demander l’ouverture d’un compte bancaire. Une fois que la demande est faite, la Banque Centrale de la Gambie procède à la vérification des documents présentés par le demandeur, annonce officiellement l’ouverture du compte bancaire, et demande ensuite que des documents soient signés. Un compte bancaire ne devient opérationnel que lorsque tous les signataires sont présentés, et généralement pas moins de deux signataires peuvent ouvrir un compte bancaire. Mais, a-t-il ajouté, le Bureau du Trésorier Général est habilité à autoriser jusqu’à six signataires.
Mr Buah Saidy a été interrogé sur les mécanismes de contrôle et de rapprochement des comptes bancaires. Le gouverneur a relevé l’existence d’une politique de confidentialité à toute épreuve. « Nous ne dévoilons jamais les détails d’un compte bancaire à qui que ce soit. Il n’y a que les signataires au compte qui peuvent y accéder, aucun ministre, même le ministre des finances n’est autorisé à donner des instructions à la Banque Centrale de la Gambie. « Il n’y a que le Bureau du Trésorier Général qui y est autorisé, » a-t-il répété.
Le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale a harcelé le gouverneur de la Banque Centrale de la Gambie sur les irrégularités signalées par la Commission Janneh, notant que la Commission avait recommandé des mécanismes de contrôle plus strictes suite à l’identification de ces anomalies.
Mr Saidy a soutenu que bien qu’il n’était pas le gouverneur de la Banque Centrale à cette époque, il était confiant que la banque avait adhéré à la loi, et que sous sa direction les règlements sont strictement respectés à la lettre.
L’attention s’est ensuite tournée sur les comptes de recouvrement de fonds, un compte en dollars Us, et l’autre en dalasis. Le gouverneur a confirmé que ce sont actuellement les deux comptes créés spécifiquement à la Banque Centrale de la Gambie pour loger les fonds recouvrés par la Commission Janneh.
Il a révélé que le compte en dollars US a été créé le 3 Octobre 2017. Le premier dépôt de fonds dans ce compte a été effectué 17 jours plus tard avec le versement de 258.506,25 dollars. La somme totale de 2.105.547,57 dollars a ultimement été versée dans ce compte. Le compte a également été débité du même montant, laissant une balance de 0 dollars à compter du 17 Septembre 2025. Les signataires de ce compte étaient des hauts-dignitaires du gouvernement, notamment l’ambassadeur Momodou Lamin bah, Agnes Macaulay, la trésorière générale et plusieurs adjoints.
Les retraits de ce compte, a révélé Mr Saidy, sont effectués conformément aux instructions formelles de la Trésorière Générale. Dans certaines instances, la Trésorière Générale se sert d’un module de transfert électronique qui lui permet de transférer les fonds directement dans le Fond Consolidé du Revenu ou dans d’autres comptes bancaires du gouvernement. Le système informe la Banque Centrale de la Gambie sur toutes les transactions et ces transactions peuvent être invalidées par la banque si les fonds sont insuffisants. Il est indispensable de noter que ce compte ne peut être mis à découvert.
Il a ajouté que les documents du tribunal ont révélé des transferts de fonds à destination de la Commission de Révision de la Constitution, de la Commission Janneh, du MoFEA et d’autres entités gouvernementales. Les données montrant brièvement un dépôt de fonds en dalasis dans le compte en dollars US sont dues à une erreur de comptabilité.
Il a révélé que le compte en dalasi a été créé le 8 Septembre 2017. « Le premier versement de 3.025.187,13 dalasis est provenu du compte de l’ancien président à la GTBank. Cette somme a été transférée sur le compte logé à la Banque Centrale de la Gambie selon les instructions formelles de la Trésorière Générale. »
Le conseiller juridique de la Commission Parlementaire Spéciale a demandé des éclaircissements sur les nombreux dépôts individuels indiqués sur le relevé de compte. Mr Saidy a précisé que chaque dépôt de fonds est précédé d’une notification formelle de la Trésorière Générale, à la suite duquel les dépositaires remplissent des fiches de dépôt et procèdent au versement des fonds. D’autres dépôts proviennent des banques commerciales, également selon les instructions formelles de la Trésorière Générale.
Tout au long du témoignage du gouverneur de la Banque Centrale de la Gambie, Mr Saidy a constamment insisté sur le fait que l’accès à ces comptes bancaires ainsi que les dépôts et retraits de fonds sont entièrement supervisés par la Trésorière Générale, la Banque Centrale de la Gambie n’agissant que conformément aux instructions formelles provenant du Bureau de la Trésorière Générale.
Le gouverneur de la Banque Centrale de la Gambie l’a affirmé en des termes très clairs : « Nul n’est autorisé à nous donner des instructions regardant la gestion de ces comptes bancaires, à l’exception de la Trésorière Générale. »
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