L’école sénégalaise est, depuis quelques jours, confrontée à une situation inquiétante marquée par les mouvements de grève des enseignants. En effet, depuis 2018, un protocole d’accords a été signé entre l’État et les syndicats d’enseignants. Ce protocole n’a pas été jusqu’ici matérialisé par les autorités». Ces propos sont de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (Aeems). A travers un communiqué reçu, ce jeudi 10 février, elle indique que ce phénomène récurrent met en péril l’avenir des élèves qui sont d’ailleurs les principaux perdants d’un système éducatif longtemps mis à rude épreuve par des grèves chroniques, des infrastructures scolaires vétustes, et surtout des enseignants démotivés.
«Il faut rappeler que l’école est le premier pilier du développement, un creuset de la créativité et de l’intelligentsia où est semée la graine du savoir et du savoir-faire. L’enseignant, qui est un acteur participant à la pérennisation de ce rôle hautement prioritaire, mérite, par conséquent, plus de considération “, estime cette association.
C’est pour cela que «l’Aeems invite l’État, premier garant de la qualité de l’éducation, au respect des accords signés avec les enseignants». Selon la même source, elle exhorte tous les autres acteurs du système à plus d’abnégation et de volonté dans l’exécution de leurs missions.
Par ailleurs, l’Aeems étant une structure d’élèves et d’étudiants, conseille également les élèves à plus de concentration, et de retenue pour une année scolaire réussie. «L’école est un bien dont la préservation est un idéal républicain qui incombe à tous», conclut-elle.