Banjul,
capitale de la jeunesse africaine du 28 au 30 octobre. La capitale de la Gambie abrite ainsi la 3ème
édition du forum de la jeunesse africaine. Cette rencontre organisée par
l’Unesco fournit aux jeunes une plateforme de partage d’expériences sur le rôle
et la place de la jeunesse africaine dans les domaines de la démocratie des
droits humains et des libertés. Lors de la cérémonie d’ouverture de ce forum,
l’Unesco et ses partenaires engagent les jeunes africains à s’impliquer dans la
mise en œuvre des agendas 2063 de l’Union Africaine et 2030 de l’ONU.
(BANJUL, Gambie) – “Engager les jeunes leaders africains dans la réalisation de l’agenda 2030-2063”.
C’est le thème de la 3ème édition du
forum de la jeunesse africaine qui s’est ouverte hier, mardi 28 octobre à
Banjul, la capitale de la Gambie.
Cette
rencontre initiée par l’UNESCO en partenariat avec TrustAfrica, Article 19
entre autres traduit, l’engagement de l’UNESCO à travailler avec les jeunes et
pour les jeunes afin d’assurer leur autonomie
et promouvoir leur leadership.
“En
reconnaissance de la place décisive de la jeunesse et de son potentiel en tant
que vecteur des transformations sociales
de nos pays, l’UNESCO et ses partenaires les ont accompagné au cours de ces 5 dernières années pour créer
et institutionnaliser le forum de la
jeunesse comme l’une de nos principales plateformes de réflexion et d’action”,
a fait savoir le directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’ouest
Dimitri Sanga.
Selon lui, de nombreux jeunes vivent dans la
pauvreté, et l’incapacité de réaliser leur potentiel et trop peu d’entre eux acquièrent des
compétences, le savoir et la confiance nécessaire pour trouver un emploi sur le
marché du travail en mutation rapide.
Cette situation soutient-il est plus
préoccupante sur le continent africain.
“En 2016, la jeunesse gambienne avait pris
l’engagement de participer à restaurer la démocratie dans ce pays. Elle l’a
respecté. Elle nous la démontré”, a-t-il soutenu.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette
rencontre, la vice-présidente de la République de Gambie, Dr Aïssatou Touré, a
relevé que pour restaurer la démocratie en Gambie, beaucoup d’initiatives ont
été prises par le gouvernement de Adama Barrow.
«La
Gambie a eu une transition pacifique d’un système dictatorial à une démocratie.
En dépit des défis, le gouvernent d’Adama Barrow a décidé de changer la
situation pour mettre le peuple gambien
dans un environnement démocratique. De
2016 à aujourd’hui beaucoup d’initiatives de développement ont été prises pour
restaurer la démocratie, le respect des droits fondamentaux et de la liberté.
Car, le droit de l’homme est au centre de la démocratie», a soutenu Mme Touré.