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Les Gambiens, cibles de faux recruteurs internationaux

May 27, 2025, 1:06 PM

De faux recruteurs d’emplois en ligne sont actuellement à l’offensive et ciblent les jeunes et vulnérables candidats gambiens à l’emploi, notamment ceux à la recherche d’amour de pâturages plus verdoyants et luisants.
Suite à la tendance croissante et aux demandes constantes des victimes et d’autres candidats potentiels, le quotidien The Point a lancé une enquête profonde, exhaustive et intensive sur le sujet et a découvert un niveau sans précédent d’activités se déroulant en dehors du cadre des lois et des règles.
Cependant, il s’avère que le Canada est actuellement l’un des pays les plus ciblés par le programme dit «Programme des Travailleurs Etrangers Temporaires (Temporary Foreign Worker Program) » (TFWP), attirant ainsi plusieurs Gambiens.
Les candidats sont également informés que « des permis de travail sont actuellement disponibles car la route est actuellement ouverte pour l’été ».
En outre, il est également confirmé que de faux recruteurs ciblant les Gambiens utilisent actuellement toutes sortes de plateformes de médias sociaux par le biais d’e-mails, de messages textuels, de sites de rencontre et d’autres formes de médias sociaux.
Certains d’entre eux sont si effrontés qu’ils informent personnellement les candidats potentiels que « les visas ne vous seraient probablement pas nécessaires si les frais nous sont payés directement. »
Abdul, un ressortissant gambien qui a payé des centaines de dollars à titre d’« avance pour les formalités administratives », a déclaré que sa facture s’élevait par la suite à au moins 2 000 dollars... et ce, sans aucune avancée...».
Il a ajouté que « les recruteurs » se sont ensuite volatilisés et ont disparu avec son argent.
Ce correspondant a également suivi de près leurs conversations et a découvert que la plupart des recruteurs, qui ont un niveau d’éducation élevé, s’expriment aisément et sont agressifs, promettent également aux jeunes hommes et femmes gambiens de leur trouver des époux et épouses.
Lors d’une conversation par courrier électronique avec notre correspondant, qui agissait en tant que candidat potentiel, un recruteur a demandé des informations sensibles telles que les coordonnées bancaires et le passeport, ainsi qu’un paiement initial de 1.000 dollars « car des emplois d’été sont désormais disponibles ».
Entre-temps, le gouvernement canadien a confirmé qu’il s’agissait d’un « problème croissant » dans le pays et a décrit les différentes tactiques courantes utilisées par les escrocs.
Il s’agit notamment de « de faux sites web d’entreprises, des sites web légitimes clonés et de faux documents d’emploi en vue d’attirer des demandeurs d’emploi peu méfiants et de les inciter à fournir des informations personnelles et financières ».
En outre, plusieurs autres pays européens ont également averti que « les salaires irréalistes, les exigences minimales et les promesses d’argent facile sont des signaux d’alarme ».
Les autorités ont également conseillé de signaler à la police toute personne soupçonnée d’être l’auteur d’une escroquerie.