Le Ministre des Finances, Mr Seedy S. Keita, présentera aujourd’hui la proposition de loi du budget 2026 tant attendu devant l’Assemblée Nationale, un programme budgétaire de 59.3 milliards de dalasis qui pourrait définir la direction que prendra l’économie du pays l’année prochaine et tester l’engouement du gouvernement pour le principe de la transparence et le développement.
Contrairement à l’année passée où nous avons eu droit à un imbroglio juridique lorsque le Ministre a manqué de présenter la proposition de loi du budget 2025 à temps, les enjeux sont bien plus importants cette fois. Ce retard avait déclenché une action judiciaire par des personnalités de la société civile contre le Ministre des Finances et l’Assemblée Nationale pour violation de la règle de 60 jours de la Constitution de 1997. Cette fois, les parlementaires disposeront d’une période intégrale de deux mois pour analyser et débattre sur le programme budgétaire de 2026 avant de l’approuver.
Selon une copie de la proposition de loi du budget 2026, le gouvernement envisage un financement du budget à hauteur de 59.3 milliards de dalasis, une hausse par rapport au budget de 54.5 milliards de dalasis approuvé par l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi propose de mobiliser 32.2 milliards de dalasis en termes de revenus internes, comparé aux 29 milliards de cette année. Cela montre une hausse modeste mais stable des revenus internes.
La plus grande portion de la proposition de loi du budget 2026 sera allouée aux dépenses récurrentes, estimées à 25.7 milliards de dalasis, une hausse par rapport aux 22.3 milliards de dalasis de l’année dernière. Les dépenses liées au développement sont estimées à 20.1 milliards de dalasis, une légère hausse par rapport aux 19.6 milliards de dalasis de 2025. En 2024, bien que le Parlement avait approuvé une allocation de 17 milliards de dalasis pour les projets de développement, seulement 2.3 milliards de dalasis avait été effectivement décaissés. Contrairement aux dépenses récurrentes, notamment les salaires et frais administratifs qui ont couté 18.2 milliards de dalasis, égalant presque le chiffre approuvé.
La proposition de loi du budget 2026 du gouvernement prévoit également des subventions de projets à hauteur de 14.4 milliards de dalasis, provenant principalement de l’Association pour le Développement International de la Banque Mondiale, dont la seule contribution s’élève à 8.6 milliards de dalasis. Mais selon les récentes données, seulement 8.5 milliards de dalasis ont été décaissés en 2024, et ce, malgré une autorisation de déboursement de 9 milliards de dalasis.
Le service de la dette est et demeure un fardeau écrasant, avec 13.4 milliards de dalasis prévus pour les paiements de la dette intérieure, engorgeant presqu’un tiers du projet de loi de dotation. Le Ministère de l’Education Primaire et Secondaire suit avec 5.9 milliards de dalasis, et le Ministère de la Santé avec 3.1 milliards de dalasis.
La présentation de la proposition de loi du budget 2026 ne sera pas juste un simple exercice fiscal. Ce sera un moment où le gouvernement devra montrer qu’il est apte à prendre ses responsabilités, car ce test déterminera si l’exécutif dispose des compétences nécessaires pour réduire l’écart croissant entre les promesses faites et les progrès réalisés.
Contrairement à l’année passée où nous avons eu droit à un imbroglio juridique lorsque le Ministre a manqué de présenter la proposition de loi du budget 2025 à temps, les enjeux sont bien plus importants cette fois. Ce retard avait déclenché une action judiciaire par des personnalités de la société civile contre le Ministre des Finances et l’Assemblée Nationale pour violation de la règle de 60 jours de la Constitution de 1997. Cette fois, les parlementaires disposeront d’une période intégrale de deux mois pour analyser et débattre sur le programme budgétaire de 2026 avant de l’approuver.
Selon une copie de la proposition de loi du budget 2026, le gouvernement envisage un financement du budget à hauteur de 59.3 milliards de dalasis, une hausse par rapport au budget de 54.5 milliards de dalasis approuvé par l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi propose de mobiliser 32.2 milliards de dalasis en termes de revenus internes, comparé aux 29 milliards de cette année. Cela montre une hausse modeste mais stable des revenus internes.
La plus grande portion de la proposition de loi du budget 2026 sera allouée aux dépenses récurrentes, estimées à 25.7 milliards de dalasis, une hausse par rapport aux 22.3 milliards de dalasis de l’année dernière. Les dépenses liées au développement sont estimées à 20.1 milliards de dalasis, une légère hausse par rapport aux 19.6 milliards de dalasis de 2025. En 2024, bien que le Parlement avait approuvé une allocation de 17 milliards de dalasis pour les projets de développement, seulement 2.3 milliards de dalasis avait été effectivement décaissés. Contrairement aux dépenses récurrentes, notamment les salaires et frais administratifs qui ont couté 18.2 milliards de dalasis, égalant presque le chiffre approuvé.
La proposition de loi du budget 2026 du gouvernement prévoit également des subventions de projets à hauteur de 14.4 milliards de dalasis, provenant principalement de l’Association pour le Développement International de la Banque Mondiale, dont la seule contribution s’élève à 8.6 milliards de dalasis. Mais selon les récentes données, seulement 8.5 milliards de dalasis ont été décaissés en 2024, et ce, malgré une autorisation de déboursement de 9 milliards de dalasis.
Le service de la dette est et demeure un fardeau écrasant, avec 13.4 milliards de dalasis prévus pour les paiements de la dette intérieure, engorgeant presqu’un tiers du projet de loi de dotation. Le Ministère de l’Education Primaire et Secondaire suit avec 5.9 milliards de dalasis, et le Ministère de la Santé avec 3.1 milliards de dalasis.
La présentation de la proposition de loi du budget 2026 ne sera pas juste un simple exercice fiscal. Ce sera un moment où le gouvernement devra montrer qu’il est apte à prendre ses responsabilités, car ce test déterminera si l’exécutif dispose des compétences nécessaires pour réduire l’écart croissant entre les promesses faites et les progrès réalisés.