Le journal The Point a été informé de sources crédibles de la réaction prompte et instantanée du gouvernement de la Gambie suite aux récentes déclarations incendiaires adressées à l’endroit du gouvernement du Président Barrow et de certains acteurs politiques par l’ancien dictateur Gambien, Yahya Jammeh.
Selon notre source, le gouvernement de la Gambie, dans une déclaration ferme et résolue, a adressé une pétition officielle à l’hôte de l’ancien Président Gambien en exil, le Président Theodore Obiang, à la Commission de la CEDEAO, au Représentant des Nations Unies en Afrique et à l’Union Africaine. Cette pétition requiert de la part de ces personnalités et organisations internationales une réprimande contre l’ancien dictateur de peur que ses propos inflammatoires soient une source de désordre et de violence dans la mesure où la Gambie entre dans une « période électorale présidentielle très contestée. »
Le communiqué a également rappelé a l’ancien Président, qui a « régné sur la Gambie d’une main de fer » pendant 22 ans, qu’il se devait d’adhérer et de respecter les termes et conditions de son asile politique, et ce, en évitant de s’immiscer dans la scène politique Gambienne.
« Ces déclarations belligérantes ont suscité une atmosphère de tension et de crainte ces deux dernières semaines en Gambie. Le parti qu’il a dirigé pendant plus de deux décennies, l’Alliance pour la Construction et la Réorientation Patriotiques (APRC), connait maintenant une scission. Le parti est en effet divisé en deux camps. Le désordre et le chaos qui ont suivi ces déclarations ont entrainé l’arrestation de certains éléments de la faction loyale à l’ancien Président Jammeh par la police anti-émeute. De violentes confrontations ont en effet opposé les deux factions antagonistes du parti de l’ancien Président. »