Il a également révélé que plus de 100 migrants actuellement retenus dans des centres de détention en Lybie seront bientôt rapatriés en Gambie.
« Un grand nombre de jeunes Gambiens souffrant de troubles mentaux errent dans les rues d'Italie et d'autres pays européens, » a déclaré le ministre aux législateurs.
« Je tiens à informer cette Auguste Assemblée que mon ministère n'a pas demandé la ratification de l'accord entre la Gambie et la Suisse. Le bureau du greffier a demandé à mon ministère d’apposer sa signature sur cet accord sur l’immigration, qui a été partagé à la suite de la réception d'un ordre du jour comportant trois points à ratifier, dont cet accord, » a-t-il précisé.
« Il s'agit notamment de ce qui a été débattu au niveau du cabinet et de la Commission des Affaires Etrangères avant présentation à l'Assemblée. En outre, nous devons veiller à ce que les intérêts de la Gambie soient préservés avant ratification de tout accord. Certains aspects de l'accord doivent être respectés par les parties avant ratification par les Membres de l’Assemblée Nationale.
Le ministre a révélé qu'il existe des dispositions et procédures à suivre avant dépôt d’une motion à l'Assemblée pour la ratification d'un accord international.
Le ministre a apporté des éclaircissements sur le Code de Bonne Pratique. Le ministre a indiqué qu'il s'agit d'une procédure opérationnelle standard visant à réglementer le retour des Gambiens qui ont épuisé leur droit de séjour dans l'Union Européenne. Il s'agit d'un accord de réadmission ou d'un protocole d'accord sur les modalités de retour qui n'a pas été signé par les deux parties et/ou qui n'est pas un accord international nécessitant la ratification de l'Assemblée Nationale, » a-t-il révélé.
Le Dr Tangara a également déclaré qu'il est de la responsabilité du gouvernement de dissuader les jeunes de risquer leur vie en s'embarquant dans ces voyages pénibles et dangereux.
« Nous concédons l'importance des fonds envoyés par les migrants dans ce pays pour subvenir aux besoins de leurs familles. Cependant, cela n'est nullement une excuse pour risquer un voyage qui vous coûtera la vie, » a-t-il ajouté.
« Le gouvernement a été préoccupé à maintes reprises par le rapatriement des Gambiens détenus en Libye, au Nigeria et au Maroc, entre autres. Il est injuste que les efforts du gouvernement pour le rapatriement de centaines de Gambiens retenus captifs à l'étranger soient dénigrés et condamnés ; lorsque le gouvernement facilite le retour de nos ressortissants qui ont épuisé leurs droits de rester dans un pays étranger, il est alors l’objet de reproches et de remontrances. »