L’Union Générale des Transporteurs (GTU) et le Ministère du Transport, des Travaux et des Infrastructures se rejettent mutuellement la responsabilité concernant la mise en œuvre de l’accord initial visant la réduction des tarifs du Pont de la SénéGambie sur l’Autoroute de la TransGambie.
Le pont facilite les mouvements des personnes, des biens, des véhicules de la Région du North Bank à la Région du Lower River.
Un document publié par l’Union Générale des Transporteurs (GTU) indique que les bicyclettes et les taxis doivent payer un tarif de 50 dalasis ; les petits véhicules de 4 à 7 places doivent débourser 200 dalasis, les Jeep 4x4 de 8 à 14 places 250 dalasis, les minibus LCV 400 dalasis, les bus et camions 1000 dalasis, les camions avec remorque 1800 dalasis. Cependant, ces tarifs n’ont pas encore été mis en application.
Selon l’Union Générale des Transporteurs (GTU), les tarifs qui avaient fait l’objet d’un accord n’ont pas été mis en œuvre par le gouvernement. Le refus du gouvernement de mettre ces tarifs en application est l’une des raisons de cette grève. Par conséquent, l’Union Générale des Transporteurs (GTU) a demandé au gouvernement de respecter ses promesses, et ce, en vue d’éviter des confrontations.
« Vous devez jeter un œil sur l’accord que nous avons eu avec le gouvernement par l’entremise du Ministère du Transport, du Ministère des Finances et des principaux acteurs lors des discussions entre l’Union Générale des Transporteurs (GTU) et le gouvernement le 31 Mai 2022. Le montant des tarifs de passage au pont de la Sénégambie avait été homologué par le gouvernement et une lettre nous avait été envoyée. Cet accord n’a jamais été appliqué. Depuis lors, nous avons exprimé nos préoccupations concernant le manque d’application des tarifs homologués » a déclaré l’Union Générale des Transporteurs (GTU).
Dans la même veine, Me Essa Drammeh, le directeur du Transport au Ministère du Transport, des Travaux et des Infrastructures, a révélé dans sa réaction que la lettre en circulation autorise le Trésorier Général, le gestionnaire du poste de péage du Pont de la Sénégambie, à mettre en application les nouveaux tarifs homologués.
« Le Trésorier Général est confronté à des difficultés dans la mise en œuvre des nouveaux tarifs. Ils ne peuvent donc dire que l’accord n’a pas été honoré car nous avons donné l’autorisation au Trésorier Général pour la mise en application des nouveaux tarifs. »
« Un calendrier pour la mise en application de cet accord n’avait jamais été mis en place. Le Trésorier General ne devrait pas non plus porter la responsabilité pour cette situation » a déclaré Mr Drammeh.
« La chose la plus importante, c’est que nous sommes tombés d’accord sur un tarif particulier » a-t-il déclaré, ajoutant que la réaction de l’Union Générale des Transporteurs (GTU) est nulle et de nul effet. Il a également affirmé que la lettre innocente le Ministère du Transport de tout reproche.
Mr Drammeh a confirmé qu’ils sont responsables de la mise en place des tarifs, cependant une autre institution est également responsable de la gestion des revenus récoltés. Il a ajouté que si cette institution estime que le tarif a un impact négatif sur les recettes, ils peuvent alors exprimer leurs réservations.
« Il serait alors meilleur pour ces deux institutions de s’asseoir autour d’une table et de trouver un accord. Trouver un accord avec l’Union Générale des Transporteurs (GTU) ne signifie nullement que ces tarifs doivent être automatiquement mis en application car nous devrons d’abord entreprendre une étude et une analyse approfondie sur les effets de ces nouveaux tarifs. »