« La vie n’a jamais été rose. Raison pour laquelle nous ne pouvons vous promettre que la vie en Gambie ne sera jamais sujet à des difficultés ou complications, » a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est « irréaliste » de s’attendre à cela.
Le président Barrow s’adressait aux Gambiens sur la place McCarthy à Banjul. Le président Barrow a également averti que « nous sommes condamnés à rencontrer des difficultés, telles que celles qui nous sont imposées en raison de l’évolution de la situation mondiale. »
Il a ajouté qu’il fallait s’attendre à des hausses de prix, à des pénuries de produits de base et à des contraintes budgétaires. Dans de telles circonstances, il a ajouté que tout le monde devrait s’unir patiemment et appliquer des mesures afin de remédier à la situation. Le président Barrow a également rappelé que le gouvernement s’évertuera toujours à trouver des solutions à toutes les difficultés auxquelles la nation est confrontée et qu’il attend donc de la population qu’elle soutienne le gouvernement dans la résolution de ces problèmes.
Le président a ajouté que « compte tenu des bouleversements, des craintes et des menaces dans la sous-région et au-delà, nous devons nous évertuer à éduquer notre peuple et l’inciter à rester fidèle à la sauvegarde de la nation, à contribuer à son progrès et à aider à garantir la paix et la stabilité dont nous jouissons avec tant d’amour. »
Il a déclaré que la préservation de la nation, pour ce qu’elle vaut, exige que chacun chérisse et sauvegarde notre identité, notre histoire, notre culture, nos structures sociales, nos relations et tout ce qui nous distingue en tant que peuple.
« Incorporées dans ces caractéristiques, se trouvent nos valeurs communes et nos façons de coexister dans la paix et l’harmonie en tant que Gambiens, et nous devons donc veiller à ce qu’elles ne soient pas corrompues pour laisser place à l’indécence. »
Le président Barrow a également souligné que pour réussir dans cette entreprise nationale, le gouvernement que nous choisissons pour gérer nos affaires, la Constitution et les lois qui régissent nos attitudes et activités, les institutions qui fournissent des services et les frontières territoriales qui définissent notre surface doivent être au cœur de toutes nos entreprises. Sans cela, a-t-il dit, nos ressources seraient dilapidées. Nous devons donc collectivement œuvrer pour éviter un tel dénouement.
Le président a poursuivi pour dire: « Au cœur de notre développement se trouve l’économie, qui est au centre de trois caractéristiques importantes, à savoir: nos ressources - humaines et matérielles; notre productivité en termes de portée et d’intensité ; et troisièmement, notre niveau de créativité pour initier des changements positifs, exécuter des actions appropriées et utiliser les biens et les services de manière appropriée et optimale. Ces objectifs ne peuvent être atteints dans un pays sans l’engagement actif et collectif de sa population. »
Il a rappelé que les contraintes qui pourraient troubler ces efforts pourraient provenir de l’intérieur autant que de l’extérieur, tout en notant qu’avec un front uni lié à un objectif commun, et avec une vigilance collective renforcée par la coopération civile avec les services de sécurité, nous repousserons toujours tous les actes subversifs et criminels contre l’État, qu’ils proviennent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays.